Hayden, Hayden…
Que pourrons-nous dire de mon apparence ?
Pour tout vous dire, le moment où je me préfère, c’est lorsque je me réveille le matin avec la gueule de bois, mon maquillage étalé sur mes cernes et mes cheveux en coupe porc-épic.
C’est dans ces moments-là que je me sens vraiment bien, à ma place.
La plupart du temps, on me dit jolie. Certes, mais quelles sont les caractéristiques d’une jolie fille ?
Petite fille, j’avais les cheveux châtains foncé, un peu plus clair au soleil. Des petits yeux marron clairs et une petite bouille enfantine. Lors de ma période adolescente rebelle, j’ai teins mes cheveux en noirs, j’ai mis des lentilles noires, je me suis habillée en survêt’ baskets et j’évitais le plus possible le soleil. Pourquoi cette dernière précision ? Je suis atteinte d’une maladie cutanée se nommant la rosacée, et mon "rêve" d’actrice étant tout nouveau à cette époque, je ne tenais pas à avoir une peau pleine de pustules. Ainsi, j’ai suivis un régime très strict depuis mes 15 ans. Aujourd’hui encore, je garde ces encombrantes manies. Ayant habité dans une région ensoleillée, j’ai vécu la nuit plus que le jour, et j’ai un peu de mal aujourd’hui à me défaire des sales habitudes que j’avais lorsque j’étais gosse (du genre sécher les cours pour faire la grasse mat’).
Pour mon allure générale, je mesure environ 1m67 et… je n’ai aucune idée de mon poids. Je n’ai pas vraiment de look particulier, aller en pyjama au boulot, ça ne me dérangerais pas.
En fait, je déteste me décrire, parce que la plupart du temps je pars dans des monologues hyper lassant. Du genre : « mon nez est hérité de mon grand-père paternel, qui l’a lui-même eu de son père néerlandais qui était marié avec une anglaise » etc…
Vous comprendrez donc que je préfère boucler le sujet. Question suivante ?

Me décrire, moi ? Voilà une mission difficile à accomplir. Jusqu’à ma puberté, je n’ai jamais eu de personnalité propre, j’ai toujours été qu’une ombre, une ombre qui n’était que le reflet d’un cœur faux.
Celui qui m’a permis d’être celle que je suis aujourd’hui, je l’en remercie. Grâce à lui j’ai réussi à sortir de mon rôle permanent. Mais bref !
Je suis toujours folle, mais presque jamais je suis de bonne humeur. J’aime embêter mon monde, c’est mon petit plaisir ♥.
Je pourrais m’arrêter là (j'ai fais plus de trois lignes), mais aujourd’hui, j’ai décidé d’être honnête avec vous.
J’aime m’amuser, sortir la nuit toute seule pour m’éclater en disco’ (il n’empêche que j’ai comme même mes limites… J’aime boire, mais c’est tout.), tout simplement parce que… j’adore ça. ! Oui je sais, raisonnement très peu poussé. Cependant, au travail, j’adore me concentrer (oui, j’adore ça aussi.). Sur les tournages, je cherche toujours la petite bête dans le scénario, et pas question de jouer si l’on ne m’autorise pas à incarner la personnalité de mon perso’ que je veux. Certes, au début, je me prenais souvent de raclées : « DEHORS ! », mais un jour, un réalisateur a trouvé une de mes réflexions pertinentes et m’a gardé. Du coup, avec le temps, je me suis faite un petit nom dans le monde des scénaristes lorsqu’ils bloquent sur certains détails ~. Je n’aurais certes pas la prétention de me prétendre meilleure qu’eux, moi, je joue, et puis c’est tout. Oublier quelques fois que je suis Hayden Keppy, de son vrai nom McKeppy, ressentir autre chose que mes propres sentiments, pleurer sans avoir honte, car personne ne remarque que quelques fois, ce sont de vraies larmes. Mais on ne les entend pas. J’aime me dédoubler, me faire plusieurs façades, j’aime jouer dans ma propre vie. Peut-être qu’en fin de compte, je ne suis pas vraiment moi-même. Je suis tellement obsédée par le fait d’être Hayden que j’en viens à être quelqu’un d’autre.
Mais je raconte quoi là ? Eh nan mais ça va pas, vous m’avez fait dire des trucs hyyypeeeer gênants là, si je vous vois balancer ça à la presse, attention ! Comment ça, ils s’en fichent de ma vie ?!
Pour tout dire, je ne suis pas très douée pour me décrire, comme je l'ai dit précédemment, peut-être parce que je ne me connais pas moi-même.
Peut-être pourriez-vous mieux me cerner si je vous parle de mes relations amicales (non, ne posez même pas la question !) ? Bien. Alors, j’ai des amies. Comment ça, ça vous aide pas ? Rah, ce que vous êtes compliqué ! J’aime bien faire des soirées avec eux, y’en a toujours un qui est prêt à danser sur une table avec moi, ou même à casser les oreilles des passants en chantant dans la rue…
Au contraire de ce que l’on pourrait croire, je ne méprise pas les gens travailleurs, je les admire énormément pour leur courage. Travailler à fond pour seulement soi-même, c’est quelque chose que je n’ai toujours pas. J’ai toujours travaillé pour quelqu’un. Et ça me tue à petit feu. Ah, et nous y voilà, le sujet sur lequel je ne voulais strictement pas prononcer un mot. L’amour. Quel mot horrible. Je hais aimer. Et non, je ne répondrais pas au sujet des rumeurs qui circulent sur un des membres du groupe les plus populaires de Corée du Sud, les ⌠B×U²⌡ et moi, pauvre ancienne actrice des USA.

Je suis née en Australie, à Broken Hill, le 21 Mars 1985. De cette ancienne colonie européenne, je n’ai pas grand-chose à dire, car cinq ans plus tard, ma famille déménagea en Corée du Sud. Mon grand-père avait décidé après la guerre Nord-Sud de s’y installer avec sa nouvelle femme, et laissa mon père dans les mains de son ex et son copain. Mon regretté papa ne m’a jamais beaucoup parlé de sa vie en Amérique, mais je peux deviner qu’elle ne fut pas rose. Il m’a sans cesse raconté par contre son déménagement en Australie avec sa mère, qui fuyait un homme violent, de sa rencontre avec Hae Sung lors d’un voyage chez son père, de leur mariage dans une ferme et la naissance de ma sœur et moi.
Ma sœur, Chrystella, pourrait mieux vous renseigner sur notre vie en Australie. Après tout, on a une meilleure mémoire à sept ans qu’à cinq ans.
Au début, rien n’était prévu. Mon grand-père était aux portes de la mort et sa femme au bord du suicide. Mon papa, dans son immense générosité, avait voulu la soutenir dans ce dur moment. Hae Sung, ma mère, qui n’était pas revenue dans son pays natale depuis des années, eut soudainement l’envie de rester. Ce fut le soir où ma mère l’annonça à son mari que ma belle-grand-mère disparut mystérieusement en laissant un homme derrière elle avec un appareil respiratoire débranché.
Du côté paternel, nous n’avions plus de famille (ma grand-mère étant morte d’un cancer du poumon, ou un truc du genre) et cela nous attrista profondément. Je pense que c’est pour cela que mon père a tout quitté, car il ne voulait sûrement pas éloigner plus longtemps sa femme de ses proches. Se trouver une maison ne fut pas très compliqué, car mon grand-père nous avait laissé en héritage une jolie petite maisonnette dans les alentours de Séoul. Le plus dur fut l’adaptation à cette société très professionnelle, mais avec le temps, nous nous y somme fait.
Cela me rend un peu nostalgique de parler de ce temps-là, car mon enfance fut la plus belle période de ma vie, même si je n’ai aucun droit de critiquer celle que j’ai aujourd’hui.
Je ne sais pas par où commencer, dois-je directement parler de moi ou de ce qui suivit par la suite ? Bon, je vais continuer avec les généralités.
Ma sœur était très forte en danse, elle en faisait depuis toute petite. Elle rêvait de chanter, de danser… d’être une star. Même si aujourd’hui elle est professeure dans une école de danse classique en France, on ne peut pas dire qu’elle n’a pas exaucé son rêve, car nombreuses sont ses chorégraphies qui ont été remarqués par de grands artistes.
Nous avons du quitter la Corée du Sud un mois avant de mes dix-neuf ans lors de la mort de mon père. Il avait fait un AVC en voiture et celle-ci n’avait pas su se débrouiller toute seule. Quelques fois, j’aurais aimé que mon père voit qui je suis devenue, qu’il soit fier de moi, mais je me rassure en me disant que mon petit papounet doit exercer ses talents d’humoriste en attendant notre venue à nous, sa Crazy-Family comme il nous appelait. « Crazy-Family, à table ! Papa a fait la bouffe ! ». Ma mère n’avait pas les moyens de survivre avec ses filles dans son pays, et elle nous envoya, ma sœur et moi, en Amérique avec son frère poursuivre nos études dans des conditions convenables, pendant qu’elle, elle essayait de reconstruire quelque chose pour nous. Seulement voilà, Chrystella et moi nous nous ne sommes jamais revenu en Corée du Sud, car nous avions toutes les deux des projets solides aux Etats-Unis. Nous avons fait nos études, en allant voir quelques fois notre mère pendant les vacances.
Cinq ans plus tard, Chrystella était partie rejoindre son fiancé en France, et s’y installa définitivement lors de la naissance de ma nièce, Miky. Quant à moi, je mis fin à ma très courte carrière d’actrice américaine et retourna habiter avec ma mère. J’avais entrepris des études de professeur de théâtre, que je complétais dès mon retour en Corée. J’étais encore étudiante lorsque je tombai par hasard sur un article annonçant la construction du pensionnat Shuwan par Sen Takashiwa.
J’y déposai mon CV (pas très complet pourtant) et je reçus ma lettre d’admission quelques mois plus tard. Voilà donc le pourquoi du comment je suis arrivée dans ce bled paumé.
Ben quoi ? Comment ça, ce n’était pas intéressant ?! Ce n’est pas comme si j’allais vous parler de choses intimes !
[Afin de respecter le caractère de mon personnage, il m'était dans l'impossibilité de donner plus de détails, Hayden étant expressive mais très réservée sur ses sentiments et sa vie. Certains points s'éclairciront au fur et à mesure du RP.]

Tu nous donnes ton petit nom ? Alicilia ♥
C'est quoi ta date d'anniversaire ? 22 mai ! ♣
Tu te débrouille comment en RP : Cela fait très longtemps que je n'ai plus RP, mais je dirais que mon niveau est plutôt pas mauvais ^^'
Tu seras là souvent ? Euh bah surtout en WE, j'ai plus de temps, et mon contrôle parental ne me fait pas tout foirer è_é.
On t'a pas encore demandé, mais pourquoi t'es là ? Comment tu as trouvé ce forum ? Et bien... longue histoire >>. Je cherchais un forum sur le chant, la danse, et j'ai trouvééé (^˽^)