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Jouer Juliette sans Roméo ou comment rencontrer un gens! [Pv : Nessie Clyde]

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Kalypso Tebelli

Comedie
Kalypso Tebelli

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Messages : 29
Date d'inscription : 27/03/2012

Jouer Juliette sans Roméo ou comment rencontrer un gens! [Pv : Nessie Clyde] Empty
MessageSujet: Jouer Juliette sans Roméo ou comment rencontrer un gens! [Pv : Nessie Clyde] Jouer Juliette sans Roméo ou comment rencontrer un gens! [Pv : Nessie Clyde] Icon_minitimeJeu 5 Avr - 11:42

« -Et je suppose que je ne te téléphone pour te prévenir de ma bonne arrivée dans ce pensionnat chère Mère ! »

Je ne manquais aucune occasion de rappeler à cette qui j’étais pour elle. Il avait demandé à ce qu’elle soit là, pour dire au revoir. Oui je partais loin et pour un certain temps, mais je pense que voir cette femme à l’aéroport le jour de mon grand départ était une grossière erreur. Pour elle comme pour moi. Je lui avais déjà dit adieux le jour où elle m’avait mise à la porte. Ce jour-là, il m’avait semblé comprendre que c’était fini, et finalement, la voici qui se tenait là, devant moi. Bien sûr je n’attendais pas de réponse de sa part, aussi, je ne me fis pas patiente envers elle, lui tourna rapidement le dos, embrassai mon père sur la joue et passai la porte d’embarquement.

Bien que j’avais un pincement au cœur d’abandonner ainsi mon père, je ne pouvais m’empêcher de sourire. C’était pour moi le départ de ma nouvelle vie. Ne pensez pas que je sois égoïste, j’aurais mille fois aimé qu’il vienne avec moi pour cette aventure qui m’attendait. Il n’avait pas voulu quitter son travail et m’avait dit ces sages mots avant que l’on quitte la maison, alors que je lui demandais une dernière s’il était sur de vouloir rester seul « ma fille, cette fois-ci, tu vas devoir affronter la vie seule, je ne pourrais pas te suivre toute ma vie, tu vas devoir te débrouiller et grandir, désormais, tu dois vivre pour toi ! » C’est un grand homme mon père, je l’aime !

J’étais tellement excitée sur mon siège que je n’ai pas pu fermer l’œil durant tout le voyage. Heureusement pour moi, j’étais assise près d’un hublot, j’ai eu la chance de pouvoir profiter du paysage. D’en haut, c’est fou comme le monde semble petit. Quand l’avion se posa à bon port, non pas dans un port pour la pêche, les bateaux et tout ça, mais à l’endroit prévus. Et bien quand il atterrit, un taxi m’attendait. Monsieur le chauffeur, très amical d’ailleurs, de toute façon vu mon état je pense que j’aurais trouvé tout le monde sympa. Donc le monsieur m’aida à ranger mes affaires dans le coffre de sa voiture de fonction. Puis il démarra en trombe ! J’avais envie de dire ce mot, bien qu’il démarra comme le font tous les gens, c’est-à-dire normalement et en surveillant ses arrières.

Pas de course poursuite, ni de contrôle de police, bref, le voyage entre l’aéroport et le pensionnat, se déroula en toute tranquillité. Il ne fallait pas espérer de l’action dès mon arrivée. Devant le grand portail, il coupa le moteur, sortant de sa voiture pour me venir en aide une dernière fois. Monsieur adorable, il me donna sa carte de travail, avec numéros et nom si jamais j’avais un jour ou l’autre besoin des services d’une voiture, il en serait enchanté qu’il me dit. Grand sourire le remerciant, je mis sa carte dans la poche arrière de mon jeans, et me tourna vers le bâtiment. L’immense bâtisse se dressait fièrement devant moi, je souris d’avantage. Je ne commencerais à suivre les cours pour lesquels je me trouvais là, que le lendemain, et j’avais une telle hâte.

Avant toutes choses, il fallait que je me rende à l’accueil, pour leur signaler mon arrivée. Une dame me guida jusqu’à ce qui serait ma chambre, que je partagerais avec trois autres personnes précise-t-elle. Chambre 4. Première arrivée, première servie ! Désolé pour les autres, je prends le lit à égale distance de la fenêtre, la salle de bain et la porte de sortie. Enfin, à peu près égale distance. Je ne pris pas énormément de temps à ranger mes vêtement dans la commode. Ni plus pour le reste de mes affaires. J’avais surtout envie de partir explorer les lieux. Lors de ma première visite, je n’avais vu que le bureau du directeur lors de l’entretient pour mon inscription. Autant dire, pas grand-chose. Je me débarrassai donc vite fait de cette encombrante tâche, et quitta la pièce, abandonnant le lit dans lequel je dormirais pour la première fois cette nuit.

Par ce beau temps, je décidai de profiter de la cours extérieur du pensionnat. Bizarrement, mes pas me conduisirent directement à la scène. Il n’y avait personne dans les environs, pourquoi ne pas en profiter. Je grimpai sur les planches, et la traversa en long, en large et en travers. Sautant de ci, de là. Oui, un jour je me présenterais déguisée en je ne sais quoi, pour interpréter je ne sais quel rôle, mais je me tiendrais là. Je me postai devant un public imaginaire et le salua. Me retournant vivement, je lança une tirade que bien connue dans le monde entier.

« -O Roméo! Roméo! pourquoi es-tu Roméo? Renie ton père et abdique ton nom; ou, si tu ne le veux pas, jure de m'aimer, et je ne serai plus une Capulet. »

William Shakespeare ! La pièce de Roméo et Juliette, l’amour interdit, puissant, fort enivrant. L’amour avec un grand A que je ne comprends pas. Un amour insaisissable et au-delà de la mort. Faisant soupirer toutes les jolies jeunes filles. Dommage pour moi, je ne suis pas de cette catégorie. Pas sentimentaliste, je n’ai pas pleuré en regardant la pièce pour la première fois. Romantique non plus, je n’ai pas saisit la détresse et le besoin qu’ils avaient d’être ensemble, même si cela devait être dans l’autre monde. J’enchainai sur la dernière et sinistre phrase prononcé par la belle Juliette Capulet.

« - Oui, du bruit ! Hâtons-nous donc ! Ô heureux poignard ! Voici ton fourreau... Rouille-toi là et laisse-moi mourir ! »

Joignant à mes paroles, les gestes scéniques, je me laissai tomber sur le planché de la scène.
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