« She looked so shy. »

Avoir l'air et être vraiment sont deux expressions bien différentes. L'une est publique, l'autre est personnelle. L'apparence est une pluie de superficialité qui tombe en grosses goûtes depuis le vingt et unième siècle. Non pas que je sois assez vieille pour comparer les époques, mais selon la documentation, les femmes d'antan, exceptées les prostituées, ne portaient aucun maquillage et aucune robe trop avantageuse.
En ce qui me concerne, je suis une demoiselle que l'ont pourrait qualifier de belle, d'attirante. Je me fie aux compliments que je recevais et que je reçois. Toutefois, cela m'embête un peu car je ne sais jamais quoi répondre lorsqu'on me dit que je suis belle. Un merci semble trop faible, mais ne rien dire est tout aussi pire. Mes cheveux sont roses et très longs, en parfaite harmonie avec le teint pâle de mon visage et de mon corps. Ils contrastent parfaitement sans jurer. Mes yeux sont bleus océan, souvent qualifiés de « magnifiques » par mes proches, mais je ne vois pas en quoi ils sont si particuliers. Je n'aime pas prendre pour acquis que je suis jolie.
Les traits de mon visage sont fins et doux. Ils respectent la douceur de ma voix et celle de mon corps tout entier. Je suis plutôt dans le genre musclée, la maigreur, ce n'est pas trop pour moi. Je n'aimerais pas ressembler à un squelette. Bref.

J'ai une voluptueuse poitrine, qui souvent est mise en valeur par mes vêtements, mais j'essaie de rester dans le non-vulgaire et de faire du sexy un truc ordinaire. Mes vêtements sont souvent blancs ou noirs, pas trop colorés car le bleu ne vas pas bien avec mes cheveux et le vert fait sapin de Noël. Mes jambes sont musclées tout en restant féminines. Je n'aimerais pas ressembler à un homme, non plus...

« Behind your pink hair, your blue eyes, who are you ? »

La psyché d'une personne est difficile à cerner. Souvent, elles mentent ou font semblant d'être ce qu'elles ne sont pas. Ceci à plutôt le don de me mettre hors de moi, car une personnalité, c'est la chose la plus respectable en ce monde de fous. Je suis plutôt mature. J'ai vécu mes périodes de fêtes, d'ivresse et de plaisir charnel, maintenant, je préfère me ranger et attendre d'avoir un copain avant de faire quoique ce soit.
Quand je rencontre quelqu'un, je suis plutôt timide et froide aux premiers abords. Je n'aime pas qu'on me dérange si j'écoute de la musique ou si je chante. Attendez que j'ai terminé, je vous en supplie. C'est dérangeant de se faire interrompre à tout bout de champ pour se faire demander quel est le chemin à emprunter pour se rendre chez la directrice. Débrouillez-vous, un peu. Hormis cela, je suis une personne assez généreuse et attentionnée. J'aime aider, mais il ne faut quand même pas exagérer sur ma bonté, je ne m'appelle pas mère Thérèsa. Je peux me montrer assez mesquine et coquine, à mes heures. Cela dépend avec qui et à quel point vous me plaisez. Je préfère les hommes mystérieux que les hommes chez qui il n'y a rien à découvrir, on s'en lasse rapidement. Apprendre à connaître l'autre, vivre pour cela est indispensable, selon moi.

Je me cherche toujours. Quel métier ferais-je, plus tard, si je ne perce pas dans la musique comme je le voudrais ? Je n'en ai aucune idée. Peut-être que je ferais des études en arts et lettres, c'est envisageable. J'aime écrire. Cela me passionne, me libère, autant que la chanson...

Les flammes engloutissaient déjà la maison lorsque je me réveillais à cause de la chaleur étouffante. La fumée était noire, sale. Les murs étaient enflammés, brûlés, ruinés. À peine réveillée, je me précipitais sur le plancher pour ne pas finir comme la maison qui se mourrait. Je rampai jusqu'à la chambre de Lizzie, ma petite soeur, et je fis tout pour la sortir de là. Elle pleurait, la pauvre enfant, tellement elle était effrayée par la vision d'horreur qui se trouvait au-dessus de nos têtes. Nous aurions très bien pu y passer, mais quelqu'un en a décidé autrement. Notre destin n'était pas de mourir, cet hiver-là. Toutefois, nos parents connurent un sort plus funeste. Ils sont morts, asphyxiés par la fumée dense et étouffante. Quinze ans. Quinze ans, avec une petite soeur sous les bras, et je me retrouvais seule au monde... Quinze ans.

Ma tante nous a recueillis chez elle, et nous a emmenées à notre pays natal, au Japon. Nous étions d'origines anglaises, mais notre père était japonais et nous avaient appris la langue quelques années plus tôt.
Traumatisée, Lizzie ne parlait plus, ne mangeait plus, n'écoutait plus... Elle ne vivait plus. Elle vivait au fin fond d'un monde qui n'appartenait qu'à une seule personne: elle-même. Ses hallucinations devinrent de plus en plus intenses, au fil des jours et des semaines. Ce monde qu'elle s'était bâti, où tous vivions encore était uniquement dans sa tête. Il lui arrivait de parler, mais rares étaient les occasions où je pouvais l'entendre, hormis lors de son plongeon dans les bras de Morphée...

Je fus terrassée par ce traumatisme que ma petite chérie éprouvait. Elle était tout pour moi, et j'ai tout fait pour la soigner. Je l'ai emmenée dans un centre d'aide, puis, un jour, ils m'ont dit qu'elle pourrait s'en sortir, mais seulement à condition qu'elle suivait à la lettre les instructions qu'ils me donneraient. Un an plus tard, elle a pu sortir du centre et revenir à la maison, mais ses crises ont recommencé... Elle a été internée au centre d'aide, aussi appelé asile... Mais ce nom me donne des frissons dans le dos, alors je n'aime mieux pas y penser.

Mon enfance n'est point intéressante, jusqu'à cet évènement qui a foutu ma vie en l'air. Toutefois, ce fut à cause de cela que je me réveillais plus forte chaque matin, mais mes cauchemars ne cessaient pas. Ils comportaient toujours des flammes, une maison, et moi, qui y mourrait à la place de mes parents, impuissants face à la scène. Je rêve de cela tous les soirs. Ce sont des séquelles qui resteront dans ma vie à jamais, selon les médecins et les nombreux psychologues que j'ai consultés. Ils m'ont recommandé d'écrire tout ce que j'éprouvais, tout ce à quoi je rêvais dans un petit journal. Enfin, petit. Il comporte aujourd'hui cinq cents pages manuscrites. Il peut atteindre les huit-cents. Je les attendrai.

Les études, c'est nouveau pour moi. À partir de cet évènement, on m'avait fait l'école à la maison, jusqu'à ce que ma tante, devenue aigrie avec le temps, m'inscrive dans ce pensionnat. Elle sait que j'aime chanter et jouer de la guitare, mais je ne le fais que parce que Lizzie adorait que je lui compose des chansons, et que je les lui joue. Elle me manque, si vous saviez... J'espère pouvoir oublier tout ceci à l'internat... Je l'espère tellement.

Tu nous donnes ton petit nom ? Lexie/Alex' suffiront. :)
C'est quoi ta date d'anniversaire ? 14 mars. Souvent, on me dit que je pourrais être née sur la planète du même nom tellement je suis différente des autres. o_o
Tu te débrouille comment en RP : Je peux faire jusqu'à cent lignes lorsque je suis motivée. Approchez, les enfants... :D
Tu seras là souvent ? 5/7. Comme je travaillerais cet été, je viendrais surtout le soir (donc il sera tard pour vous) mais je viendrais répondre à mes rps et à mes demandes.
On t'a pas encore demandé, mais pourquoi t'es là ? Comment tu as trouvé ce forum ? Par PRD. :) (pub-rpg-design)