Maintenant je dois me décrire … Vous en avez de bonnes vous ! Par où est ce que je pourrais commencer ?
A vrai dire, mon apparence est plutôt banale … Taille moyenne, assez mince, peau pale … Parfait pour passer incognito ! Enfin parfait … Parfois, j'aimerai que l'on ne me vois pas tant comme une petite fille morne, sans intérêt !
Heureusement, mes cheveux ont tendance a prendre des reflets argents ou cuivrés par mauvais temps et me sortent un petit peu du lot en me donnant une petite touche d'originalité bienvenue.
Et puis il y a mes yeux aussi, les mêmes que ceux de ma mère .. Et j'en suis très fier ! D'abord parce que grâce a eux, je peux voir tous ces petits détails du monde environnant qui le rende si beaux aux yeux de ceux qui savent les voir. Et puis sans eux, comment pourrai-je faire pour crayonner, peindre, colorier, peinturlurer … enfin bref, passons, il faut encore que je vous parle de mes tenues vestimentaires !
Ou alors, je ne vous en parle pas, et je file discretos retrouver mes crayons, et … Bon bon ok, je dois finir, j'ai compris …
Tous ce que je peux vous dire, c'est que, quel que soit le vêtement, il ne reste pas longtemps sans une tache de couleur ! Et puis il m'arrive parfois de confectionner moi même mes vêtements, avec des résultats parfois … originaux ! Mais l'habit dans lequel je suis la plus a l'aise est et restera ma bonne vieille blouse couverte de taches !

Dans la tête d'Aïsha … Il y a des couleurs, beaucoup de couleurs.
Du rose, du vert. Du orange. Des couleurs vives, gaies, comme son humeur la plupart du temps, des couleurs au reflet de sa gentillesse envers les autres, de sa joie de vivre.

Du rouge aussi, comme l'amour. L'amour pour ses crayons. L'amour envers sa mère, son père et celui dont ses parents l'ont entouré tout au long de son enfance. L'amour pour la vie, tout simplement, cette petite vie furtive et silencieuse qui vous sourie d'un rayon de soleil passant a travers les rideau, d'un bel arc en ciel se dessinant dans le ciel après le tumulte d'un orage.

Mais dans la tête d'Aïsha, il y a aussi du noir. Du sombre, du triste.
La face cachée d'Aïsha, celle qui s'exprime parfois lorsqu'elle peint, sombre comme les mauvais rêves qui viennent hanter quelques fois ses nuits. Liés à son histoire.

Il y a 17 ans …
«  C'est une petite fille Madame, félicitations ! »
Le tout jeune père, Erick Myleen, s'effondre en pleurant de larmes de joies sur les genoux de sa femme. Celle-ci est épuisée, un grand sourire éclaire son visage. Elle contemple le nouveau née dans ses bras, ses petits poings fermés, sa bouche cherchant son sein. Elle se dit que jamais elle n'avait vu de plus belle chose. Elle s'appellera Aïsha.
A quelques kilomètres de là, serré dans des roulottes, on célèbre la naissance de la fille d'Elena, la talentueuse funambule de la troupe.

14 ans plus tôt …
« Mesdames et Messieurs, veuillez maintenant acclamer la grande, la magnifique, la forrrmidable funambule, la célèbre Elena !!! »
Les Hourras fusent. Les projecteurs son braqués sur cette femme risquant sa vie a chaque seconde, suspendue entre ciel et terre.
On remarque moins les petites mains potelées, écartant délicatement les rideaux de l'entrée des artistes. Subjuguée, une petite fille observe sa mère se mouvoir avec dextérité dans les airs.
« Ah ! Te voilà enfin ma puce ! Aller viens, on rentre a la maison, attendre maman. »
La petite attrape a regret la main calleuse de son père et le suit jusqu'à chez elle.
Épuisée, Elena avance péniblement sous la pluie. Le spectacle ce soir là n'avait pas été très réussi. Elle ouvre la porte et vois arriver en trombe sa petite fille. Aussitôt ses soucis s'envole. La petite ouvre ses mains, laissant échapper une feuille de papier, sur laquelle une sorte de petit papillon s’envole en un élan de milles couleurs. La jeune femme a du mal a y croire. Elle regarde sa petite fille, qui ouvre grand ses mirettes. Oui, c'est bien elle l'auteur de cette œuvre là, car Elena ne peut se résoudre a appeler ça un vulgaire dessin. Aïsha pointe un doigts sur la feuille.
« Maman »

5 ans plus tôt …
Un peu de rose, et là de bleu. Non, plutôt du vert. Là un trait. Un coup de crayon.
Aïsha lève le nez de son dessin. Son père, assis en face d'elle, lui sourit derrière ses grosses lunettes.
La plupart du temps, Aïsha reste seule avec son père le soir, quand sa mère travail au cirque. La jeune fille aime ces moments de partages avec son père, elle ne le voit pas beaucoup. Elle a peur que leur belle complicité d'antan, lorsque son père lui racontait des histoires le soir, disparaisse.
Des pas approchent, on toque à la porte. Qui peut est-ce bien être à cette heure ? C'est Vittorio, le directeur du cirque. Sauf que sur son visage, on ne lit plus aucune joie, aucun entrain. Erick pâlit.
« Va dans ta chambre Aïsha »
Elle obtempère, emportant ses crayons et son petit pot de peinture. Dans le salon, les voix résonnent, et un cri retentit. Un cri de désespoir. Un cri de souffrance pure.
Aïsha colle son oreille au battant de la porte
« La chute a été fatale … Trop tard … On … Secours mais … Morte dans la voiture … Totalement impuissant... Je suis désolé ... »
Aïsha se retire vivement. Une peur sourde dévore ses yeux, bien vite remplacée par un désespoir sans fond. A l'intérieur d'Aïsha, quelque chose se tord, se brise. Elle comprend.

Une valise, trois gros cartons biens fermés, son passeport bien au chaud das son sac a dos. Elle est prête, prête a quitter sa chambre, sa maison, ses amis. Prête a recommencer une nouvelle nouvelle vie, dans un pensionnat d'art auquel son père l'a inscrit. L'art est devenu son échappatoire. Elle a enfermé au plus profond d'elle la disparition de sa mère et son chagrin. Accès défendu. La vie reprend le dessus. En tout cas pour elle, car son père, lui, a plongé dans la décadence, s'est mit à boire, il n'est plus rien.
Aïsha ne peux s’empêcher de penser qu'en l'envoyant dans ce pensionnat, son père s'est débarrassé d'elle. Elle secoue la tête, chasse ses pensées noires.

Aller de l'avant, et prendre un nouveau départ !

Tu nous donnes ton petit nom ? ça commence par un L … A vous de chercher !
C'est quoi ta date d'anniversaire ?le 6 avril ! Don't forget it !
  Tu te débrouille comment en RP : On va dire que je me debrouille … Joker ! (vous verrez bien!)
  Tu seras là souvent ?  En moyenne 5/7, ou 4 si je suis totalement dépassée par les éléments de ma petite vie
  On t'a pas encore demandé, mais pourquoi t'es là ? Comment tu as trouvé ce forum ? J'ai fait jouer mes contacts ... (bon et ce qu'on dira pas c'est que j'ai harcelé la fondatrice jusqu'à ce qu'elle mon donne l'adresse de son forum, mais chuuut ! C'est un secret !!)